CODESNSF : 412 Formacode : 15054 Code Rome : D1214 OBJECTIFS Cette formation professionnelle propose la découverte des métiers liés aux activités du commerce et de la vente. Elle vise les objectifs suivants : - Se représenter plusieurs métiers du commerce et de la vente liés à différents secteurs afin de valider un projet professionnel avisé - Acquérir les savoirs et les
Ala lecture de votre énoncé, je pense qu'il s'agit plutot d'une condamnation sur base de l'article 265* ( comblement de passif) que sur base du 229* ( responsabilité des fondateurs ) . Le document est en neerlandais et je ne comprend pas trés bien mais c'est sur l'article 229,5°. Ce n'est donc que si votre pÚre fait aveu de faillite en personne physique qu'il pourra prétendre Ce
SommairedĂ©placer vers la barre latĂ©rale masquer DĂ©but 1 Ătymologie 2 Histoire Afficher / masquer la sous-section Histoire 2.1 PĂ©riode prĂ©colombienne (avant 1492) 2.2 PĂ©riode coloniale (1492-1775) 2.3 RĂ©volution, indĂ©pendance et nouvelles institutions (1775-1800) 2.4 ConquĂȘte de l'Ouest, industrialisation et fin de l'esclavage (1800-1917) 2.5 ĂlĂ©vation du pays au rang d
PeugeotallĂšgue que lâaction Ă son encontre est prescrite, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 110-4 du code de commerce selon lequel les actions nĂ©es Ă lâoccasion dâune vente sont prescrites dans les 5 ans qui suivent la vente initiale. La cour dâappel dĂ©clare que lâappel en garantie formĂ© par le vendeur contre le fabricant est recevable et nâest pas prescrite.
LIndice des Loyers des ActivitĂ©s Tertiaires (ILAT) a Ă©tĂ© créé par le dĂ©cret n°2011-2028 du 29 dĂ©cembre 2011. Il sâagit dâun indice de rĂ©fĂ©rence permettant de calculer la rĂ©vision du montant du loyer dâun bail commercial ou dâun bail professionnel. LâILAT est donc un indice applicable aux contrats de baux Ă usage de bureaux.
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd Há» Trợ Nợ Xáș„u. I Lâacte de commerce objet exclusif du droit commercial ? ==> Conception subjective du droit commercial Sous lâancien rĂ©gime, seuls les commerçants Ă©taient autorisĂ©s Ă accomplir des actes de commerce. Ainsi, le droit commercial Ă©tait-il attachĂ© Ă la qualitĂ© de commerçant. Cette conception du droit commercial a nĂ©anmoins Ă©tĂ© remise en cause Ă la RĂ©volution. ==> Conception objective du droit commercial En proclamant la libertĂ© du commerce et de lâindustrie, la loi Le Chapelier des 14 et 15 juin 1791 a aboli les corporations, notamment celles des commerçants. Quiconque le dĂ©sirait Ă©tait dorĂ©navant libre dâaccomplir des actes de commerce. Lors de lâĂ©laboration du Code de commerce de 1807, ses rĂ©dacteurs se sont alors demandĂ© si le pĂ©rimĂštre du droit commercial ne devait pas ĂȘtre dĂ©terminĂ© en considĂ©ration de la seule nature de lâacte accompli. Cette conception objective du droit commercial nâa cependant pas obtenu les faveurs de NapolĂ©on qui y Ă©tait opposĂ©. Ainsi, le Code de commerce de 1807 prĂ©voyait-il que la compĂ©tence des juridictions consulaires serait dĂ©terminĂ©e soit par la nature de lâacte sur lequel il y aurait contestation, soit par la qualitĂ© de la personne ». Câest donc une conception dualiste du droit commercial qui, in fine, a Ă©tĂ© retenue. ==> Conception dualiste du droit commercial Classiquement on enseigne que le lĂ©gislateur français retient, encore aujourdâhui, une conception dualiste du droit commercial. Autrement dit, le droit commercial sâattacherait, tant Ă la personne qui exerce une activitĂ© commerciale, le commerçant, quâaux actes accomplis dans le cadre de lâactivitĂ© commerciale, les actes de commerce. Au soutien de cette conception dualiste, il peut ĂȘtre avancĂ© que tous les actes accomplis par les commerçants ne sont pas nĂ©cessairement, par nature ou par la forme, des actes de commerce. Inversement, les actes de commerce, par nature ou par la forme, ne sont pas nĂ©cessairement accomplis par des commerçants. Dans les deux cas de figure pourtant, le droit commercial a vocation Ă sâappliquer. Bien que le droit positif soit le produit de la conception dualiste du droit commercial, lâacte de commerce nâen demeure pas moins au centre. Il est, en quelque sorte, son centre de gravitĂ© »[1] La raison en est que le Code de commerce dĂ©finit le commerçant Ă lâarticle L. 121-1 comme celui qui exerce des actes de commerce ». Pour dĂ©terminer qui est fondĂ© Ă se prĂ©valoir de la qualitĂ© de commerçant, cela suppose donc inĂ©vitablement de se tourner vers la notion dâacte de commerce. II DĂ©finition de lâacte de commerce Aucune dĂ©finition de lâacte de commerce nâa Ă©tĂ© donnĂ©e par le lĂ©gislateur. Celui-ci sâest contentĂ© de dresser une liste des actes de commerce Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce. Cette disposition prĂ©voit que La loi rĂ©pute actes de commerce 1° Tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature, soit aprĂšs les avoir travaillĂ©s et mis en oeuvre ; 2° Tout achat de biens immeubles aux fins de les revendre, Ă moins que lâacquĂ©reur nâait agi en vue dâĂ©difier un ou plusieurs bĂątiments et de les vendre en bloc ou par locaux ; 3° Toutes opĂ©rations dâintermĂ©diaire pour lâachat, la souscription ou la vente dâimmeubles, de fonds de commerce, dâactions ou parts de sociĂ©tĂ©s immobiliĂšres ; 4° Toute entreprise de location de meubles ; 5° Toute entreprise de manufactures, de commission, de transport par terre ou par eau ; 6° Toute entreprise de fournitures, dâagence, bureaux dâaffaires, Ă©tablissements de ventes Ă lâencan, de spectacles publics ; 7° Toute opĂ©ration de change, banque, courtage, activitĂ© dâĂ©mission et de gestion de monnaie Ă©lectronique et tout service de paiement ; 8° Toutes les opĂ©rations de banques publiques ; 9° Toutes obligations entre nĂ©gociants, marchands et banquiers ; 10° Entre toutes personnes, les lettres de change. » Trois enseignements peuvent ĂȘtre tirĂ©s de cette disposition Non-exhaustivitĂ© de la liste Ă©dictĂ©e Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce Dans la mesure oĂč les rĂšgles du droit commercial dĂ©rogent au droit commun, il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de penser que lâarticle L. 110-1 du Code de commerce dĂ»t ĂȘtre interprĂ©tĂ© strictement, conformĂ©ment Ă lâadage Exceptio est strictissimae interpretationis. Tel nâest cependant pas la position retenue par la Cour de cassation. La haute juridiction nâa de cesse dâĂ©tendre le champ dâapplication du droit commercial, ce bien au-delĂ de la liste dressĂ©e Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce Ainsi, a-t-elle estimĂ© que lâexpert en diagnostic immobilier exerçait une activitĂ© commerciale V. en ce sens com., 5 dĂ©c. 2006 JurisData n° 2006-036343 ; Contrats, conc. consom. 2007, comm. 87, obs. L. Leveneur, alors mĂȘme que cette activitĂ© Ă©tait antĂ©rieurement rangĂ©e dans la catĂ©gorie des professions libĂ©rales Cass. 3e civ., 5 mars 1971 JCP G 1971, IV, 97. MĂȘme solution sâagissant dâun expert exerçant dans le domaine maritime com., 21 mars 1995 JCP G 1995, IV, 1323. PrĂ©somption de commercialitĂ© Lâarticle L. 110-1 du Code de commerce pose une prĂ©somption de commercialitĂ© pour les actes quâil Ă©numĂšre Cela signifie que lâaccomplissement dâactes de commerce peut, dans certains cas, ne pas donner lieu Ă lâapplication du droit commercial Deux hypothĂšses peuvent ĂȘtre envisagĂ©es Lâacte de commerce a Ă©tĂ© accompli de façon isolĂ©e par une personne non-commerçante exerçant une activitĂ© civile Lâacte de commerce a Ă©tĂ© accompli Ă une fin autre que spĂ©culative La prĂ©somption de commercialitĂ© est, tantĂŽt simple, tantĂŽt irrĂ©fragable selon lâacte visĂ© Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce La prĂ©somption de commercialitĂ© est simple pour les actes de commerce par nature La prĂ©somption de commercialitĂ© est irrĂ©fragable pour les actes de commerce par la forme Actes de commerce par nature, par la forme, par accessoire Il ressort de lâarticle L. 110-1 du Code de commerce que les actes de commerce peuvent ĂȘtre rangĂ©s dans trois catĂ©gories diffĂ©rentes Les actes de commerce par nature Les actes de commerce par la forme Les actes de commerce par accessoire III Classification des actes de commerce A Les actes de commerce par nature CaractĂ©ristiques ĂnumĂ©ration non-exhaustive des actes de commerce par nature Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce. Les actes de commerce par nature sont visĂ©s du 1° au 8° de cette disposition. PrĂ©somption simple de commercialitĂ© des actes de commerce par nature indĂ©pendamment de leur forme Sâil est Ă©tabli que lâacte a Ă©tĂ© accompli de façon isolĂ©e par une personne non-commerçante exerçant une activitĂ© civile ou Ă une fin autre que spĂ©culative la prĂ©somption de commercialitĂ© sera Ă©cartĂ©e. Lâacte sera donc qualifiĂ© de civil Les actes de commerce par nature confĂšrent la qualitĂ© de commerçant Ă celui qui les accomplit de façon habituelle, professionnelle et indĂ©pendante. Conditions Pour ĂȘtre qualifiĂ© de commercial, lâacte de commerce par nature doit satisfaire deux conditions cumulatives, faute de quoi il encourra une requalification en acte civil, bien que visĂ© Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce Lâacte doit ĂȘtre accompli Ă une fin spĂ©culative Son auteur doit chercher Ă rĂ©aliser du profit et des bĂ©nĂ©fices Câest lĂ un critĂšre de distinction entre les activitĂ©s commerciales et civiles Lâacte doit ĂȘtre accompli de façon rĂ©pĂ©tĂ©e Lâacte de commerce par nature accomplie Ă titre isolĂ©, sera systĂ©matiquement requalifiĂ© en acte civil DĂ©termination des actes de commerce par nature Actes dâachat de meubles en vue de la revente 110-1, 1° Exclusion de lâactivitĂ© agricole qui est rĂ©putĂ©e civile, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 311-1 al. 1er du Code rural des activitĂ©s intellectuelles professions libĂ©rales, enseignement etc. des activitĂ©s dâextraction de matiĂšres premiĂšres Exception lâarticle L. 23 du Code minier prĂ©voit que lâexploitation de mine est considĂ©rĂ©e comme un acte de commerce » Actes dâachat dâimmeubles en vue de la revente 110-1, 2° Exclusion Achat dâimmeuble en vue de la revente si lâacquĂ©reur a agi en vue dâĂ©difier un ou plusieurs bĂątiments et de les vendre en bloc ou par locaux» Les opĂ©rations dâintermĂ©diaire 110-1, 3° IntermĂ©diaires visĂ©s Les courtiers Les commissionnaires Les agents dâaffaire Les agents commerciaux IntermĂ©diaires exclus Les mandataires Lâentreprise de location de meubles 110-1, 4° Lâentreprise de 110-1, 5° Manufacture Par entreprise de manufacture, il faut entendre lâactivitĂ© de transformation Transports Vente Ă lâencan Il sâagit des ventes aux enchĂšres â dont les commissaires-priseurs ont perdu le monopole â dans un lieu autre quâune salle publique Lâentreprise de fournitures 110-1, 6° De biens De services De loisirs Spectacles Agences de voyages HĂŽtellerie Les opĂ©rations financiĂšres 110-1, 7 et 8° OpĂ©rations de banque OpĂ©rations de change OpĂ©rations de courtage OpĂ©rations dâĂ©mission et de gestion de monnaie Ă©lectronique OpĂ©rations de bourse Lâassurance B Les actes de commerce par la forme CaractĂ©ristiques ĂnumĂ©ration exhaustive des actes de commerce par nature aux articles L. 110-1, 10° et L. 210-1 du Code de commerce PrĂ©somption irrĂ©fragable de commercialitĂ© des actes de commerce par la forme Les actes de commerce par la forme ne confĂšrent jamais la qualitĂ© de commerçant Ă celui qui les accomplit Ils sont soumis au droit commercial, aussi bien lorsquâils sont accomplis professionnellement par un commerçant, que lorsquâils sont accomplis Ă titre isolĂ© par un non-commerçant DĂ©termination des actes de commerce par la forme Il existe seulement deux types dâactes de commerce par la forme La lettre de change article L. 110-1, 10° du Code de commerce La lettre de change se dĂ©finit comme lâĂ©crit par lequel une personne appelĂ©e tireur, donne lâordre Ă une deuxiĂšme personne, appelĂ©e tirĂ©, de payer Ă une troisiĂšme personne, appelĂ©e porteur ou bĂ©nĂ©ficiaire, de payer Ă une certaine Ă©chĂ©ance une somme dĂ©terminĂ©e. Contrairement Ă la lettre de change, le chĂšque nâest assujetti au droit commercial que si lâopĂ©ration Ă laquelle il est rattachĂ© est commerciale Les sociĂ©tĂ©s commerciales article L. 210-1 du Code de commerce Si une sociĂ©tĂ© sâapparente certes Ă une personne morale, elle nâen est pas moins un acte juridique, en ce sens quâelle naĂźt de la conclusion dâun contrat conclu entre un ou plusieurs associĂ©s. Il sâagit donc bien dâun acte juridique Toutefois, seules les sociĂ©tĂ©s visĂ©es Ă lâarticle L. 210-1 du Code de commerce sont soumises au droit commercial, Ă savoir les sociĂ©tĂ©s en nom collectif les sociĂ©tĂ©s en commandite simple les sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e les sociĂ©tĂ©s par actions TempĂ©raments Le droit des entreprises en difficultĂ© a vocation Ă sâappliquer Ă toutes les personnes morales, sans distinctions CompĂ©tence des juridictions civiles pour lâacquisition ou le transfert de la propriĂ©tĂ© commerciale La cession de droits sociaux demeure une opĂ©ration civile, sauf sâil sâagit dâun transfert de contrĂŽle CompĂ©tence des juridictions civiles pour les sociĂ©tĂ©s dâexercice libĂ©rale commerciales par la forme Les sociĂ©tĂ©s commerciales par la forme dont lâobjet est civil sont exclues du bĂ©nĂ©fice de la propriĂ©tĂ© commerciale fonds de commerce Exception Peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de commerciales, les sociĂ©tĂ©s civiles exerçant une activitĂ© commerciale C Les actes de commerce par accessoire Principe Selon lâadage latin Accessorium sequitur principal, devenu principe gĂ©nĂ©ral du droit, lâaccessoire suit le principal Cela signifie que lâon va regrouper diffĂ©rents actes ou faits juridiques autour dâun principal en leur appliquant Ă tous les rĂ©gimes juridiques applicables Ă lâĂ©lĂ©ment prĂ©pondĂ©rant. Fondement juridique La jurisprudence fonde la thĂ©orie de lâaccessoire sur trois principaux textes Lâarticle L. 110-1, al. 9 du Code de commerce prĂ©voit que la loi rĂ©pute actes de commerce [âŠ] toutes obligations entre nĂ©gociants, marchands et banquiers» Lâarticle L. 721-3 du Code de commerce dispose quant Ă lui que les tribunaux de commerce connaissent [âŠ] des contestations relatives aux engagements entre commerçants, entre Ă©tablissements de crĂ©dit, entre sociĂ©tĂ©s de financement ou entre eux» Lâarticle L. 721-6 du Code de commerce prĂ©voit enfin que ne sont pas de la compĂ©tence des tribunaux de commerce les actions intentĂ©es contre un propriĂ©taire, cultivateur ou vigneron, pour vente de denrĂ©es provenant de son cru, ni les actions intentĂ©es contre un commerçant, pour paiement de denrĂ©es et marchandises achetĂ©es pour son usage particulier. » Domaine dâapplication de la thĂ©orie de lâaccessoire La thĂ©orie de lâaccessoire a vocation Ă sâappliquer dans deux cas Les actes de commerce subjectifs accessoires Principe Lâacte civil peut devenir commercial en raison de la qualitĂ© de la personne Conditions cumulatives Lâauteur de lâacte doit ĂȘtre commerçant Lâacte doit ĂȘtre accompli dans le cadre de lâactivitĂ© commerciale Les actes de commerce objectifs accessoires Principe Lâacte civil devient commercial car il se rattache Ă une opĂ©ration commerciale principale Conditions cumulatives Lâauteur de lâacte doit ĂȘtre non-commerçant Dans le cas contraire, il sâagirait dâun acte subjectif accessoire LâĂ©lĂ©ment principal peut ĂȘtre Soit un objet commercial Actes portant sur un fonds de commerce Actes portant sur lâorganisation dâune sociĂ©tĂ© commerciale Souscription de parts sociales, lorsque les souscripteurs ne sont pas encore associĂ©s Action en responsabilitĂ© contre les dirigeants sociaux Cession de parts sociales lorsque lâopĂ©ration emporte un transfert de contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© Soit une opĂ©ration commerciale Le billet Ă ordre et le chĂšque empruntent le caractĂšre commercial de la dette au titre de laquelle ils ont Ă©tĂ© Ă©mis Le gage emprunte Ă la dette quâil garantit son caractĂšre commercial Le cautionnement peut emprunter Ă la dette quâil garantit son caractĂšre commercial sâil a Ă©tĂ© souscrit dans un but intĂ©ressĂ© Effets secondaires de la thĂ©orie de lâaccessoire Principe Lâapplication de la thĂ©orie de lâaccessoire est susceptible de produire lâeffet inverse de celui recherchĂ© en droit commercial Autrement dit, un acte commercial visĂ© Ă lâarticle L. 110-1 du Code de commerce peut ĂȘtre qualifiĂ© dâacte civil par accessoire, sâil se rattache Ă une opĂ©ration civile principale Tel est le cas pour les actes de commerce par nature qui seraient accomplis par un non-commerçant dans le cadre de lâexercice de son activitĂ© civile Conditions cumulatives Lâauteur de lâacte doit ĂȘtre non-commerçant Lâacte concernĂ© doit ĂȘtre accompli de façon isolĂ©e, faute de quoi il conserverait son caractĂšre commercial [1] Dekeuwer-DĂ©fossez et E. Blary-ClĂ©ment, Droit commercial activitĂ©s commerciales, commerçants, fonds de commerce, concurrence, consommation, Ă©d. Montchrestien, coll. Domat », 9e Ă©d. 2007, p. 29
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Les actions entre commerçants sont soumises Ă la prescription quinquennale de lâarticle du code de commerce, selon lequel les obligations nĂ©es Ă lâoccasion de leur commerce entre commerçant ou entre commerçant et non-commerçant se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă des prescriptions spĂ©ciales plus courtes ». MalgrĂ© la rĂ©serve relative aux prescription spĂ©ciales plus courtes », il est admis que la garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s est soumise Ă une double prescription lâaction de lâacheteur doit ĂȘtre intentĂ©e dans les deux ans de la dĂ©couverte du vice cachĂ©, selon lâarticle 1648 du code civil, et dans le dĂ©lai de 5 ans de lâarticle prĂ©citĂ©. DâoĂč la question suivante quel est le point de dĂ©part de cette prescription quinquennale? En apparence simple, la question reçoit pourtant des rĂ©ponses contradictoires en doctrine et en jurisprudence. Pour ceux qui considĂšrent quâen matiĂšre de commerce il faut privilĂ©gier la rapiditĂ©, le point de dĂ©part devrait ĂȘtre fixĂ© Ă la date Ă laquelle le contrat de vente devient parfait, au risque de priver lâacheteur de toute garantie lorsque le vice cachĂ© est dĂ©couvert plus de cinq ans plus tard. Pour dâautres, le point de dĂ©part devrait ĂȘtre retardĂ© jusquâĂ la date Ă laquelle la garantie peut effectivement ĂȘtre exercĂ©e, par exemple jusquâĂ la date de premiĂšre mise en circulation lorsque la vente porte sur un vĂ©hicule. La question du point de dĂ©part de la prescription trouve un Ă©cho particulier en prĂ©sence de contrats dans lesquels la livraison est diffĂ©rĂ©e », parfois de plusieurs annĂ©es, car la chose vendue est un bien complexe ». Dans ces hypothĂšses, il arrive que lâacheteur ne soit mis en possession de la chose quâil acquise que des annĂ©es aprĂšs la signature du contrat et quâil en faille encore plusieurs pour que le vice cachĂ© se rĂ©vĂšle. Si le point de dĂ©part de la prescription est la date de signature du contrat de vente, lâacheteur risque de se trouver dĂ©pourvu de toute possibilitĂ© dâagir sur le terrain de la garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s. Si, au contraire, le point de dĂ©part est retardĂ© jusquâĂ la date Ă laquelle lâacquĂ©reur a pu effectivement Ă©prouver le fonctionnement de la chose, cette mĂȘme garantie pourra ĂȘtre exercĂ©e. Ce dilemme a rĂ©cemment Ă©tĂ© soumis au Tribunal de commerce de Paris dans une affaire oĂč il Ă©tait question de la fourniture dâĂ©oliennes, dont les pĂąles sâĂ©taient rĂ©vĂ©lĂ©es dĂ©fectueuses plus de cinq ans aprĂšs la signature des contrats de fourniture mais moins de cinq ans aprĂšs celle de leur rĂ©ception et mise en service. Par jugement du 5 mars 2021, les juges consulaires ont retenu comme date de dĂ©but du dĂ©lai de 5 ans prĂ©vu par lâarticle du code de commerce, la date de rĂ©ception » au motif quâen prĂ©sence dâune machine complexe » telle quâune Ă©olienne ni la date de la signature du contrat, ni la date de livraison sur site des sous-ensembles avant montage sur site ne sauraient ĂȘtre retenues » car, sinon, cela reviendrait Ă priver lâacheteur dâune part importante du dĂ©lai pendant lequel celui-ci peut exercer un recours contre son fournisseur puisque, jusquâau jour de la rĂ©ception, il ne peut pas encore constater le bon fonctionnement de la machine achetĂ©e ». Câest maintenant au tour de la cour dâappel de Paris de se saisir de la question, avant que, peut-ĂȘtre, la Cour de Cassation ne soit elle-mĂȘme saisie afin de confirmer ou dâinfirmer lâinterprĂ©tation qui vient dâĂȘtre faite de lâarticle du code de commerce.
l 110 4 du code de commerce